Noël et la Saint-Sylvestre approchent et il faut bien reconnaître que parmi tous les symboles (notamment religieux, mais aussi philosophiques), rites et coutumes, ces deux fêtes engendrent de réjouissantes agapes dont les traditions culinaires ne sont pas les moindres. Ainsi fêtons-nous Noël le 25 décembre et son réveillon le 24 au soir, puis le Nouvel-An le 1er janvier et le réveillon de la Saint-Sylvestre le 31 décembre au soir, en attendant les douze coups de minuit. Mais si nous avions tout faux, au moins sémantiquement parlant, même quand nous ne fêtons ces dates que civilement ?
Eh oui ! Il faudrait toujours étudier l’étymologie des mots, car elle révèle souvent des trésors cachés. Ainsi, initialement agape signifie « repas des premiers chrétiens pris en commun », et ré-veillonner veut dire littéralement « veiller une seconde fois ». Ce qui en suppose naturellement une première. Donc, en toute logique, quand on célèbre une fête en deux temps, c’est la seconde qui doit s’appeler réveillon.
Noël et ses traditions
Il est vrai qu’autrefois, quand la France était encore majoritairement catholique pratiquante, on se rendait à


