Société

Dîner de la Fondation du Grand Orient de France : priorité au polyhandicap

NGH Presse

La solidarité était à l’honneur samedi 28 mai, lors du dîner organisé par la Fondation du Grand Orient de France.

Daniel Keller, son actuel Président a d’emblée marqué les enjeux de la soirée : « Donner un visage à cette pratique de la solidarité, véritable ADN de la franc-maçonnerie, mais aussi gagner en reconnaissance et rappeler les missions de la fondation ». Pas moins de 200 personnes avaient répondu « oui » à l’appel. Parmi elles les représentants des associations ayant bénéficié de l’aide de la fondation, reconnue d’utilité publique par décret (1987) et dont le champ d’intervention s’étend aux domaines humanitaire, social, éducatif, culturel, avec toujours en ligne de mire la promotion des valeurs républicaines. Citons la crèche Baby-Loup, La vie active, Le coup de pouce clé qui lutte contre l’illettrisme à l’école, DG Laos, Un cœur pour la paix, Le refuge. Moment fort de la soirée, la remise du prix de la fondation 2015, en présence de Ségolène Neuville, Secrétaire d’État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, et décerné à deux lauréats : l’AFSR, l’association du syndrome de Rett, première cause de polyhandicap génétique chez les filles et l’ADEPO, l’association de défense des polyhandicapés. Francis Roque, président le l’ADEPO n’a pas manqué de préciser « le soutien du GODF à cette cause envoie un signal fort auprès des instances de notre pays. » Signal entendu par Ségolène Neuville qui a réagi : « Le polyhandicap, encore aujourd’hui souffre d’une certaine forme de désintérêt. Mal connu du grand public, il est longtemps resté à l’écart des politiques de santé. Un plan national vient d’être annoncé par le Président de la République le 16 avril. Il vise à amener les personnes vers plus d’émancipation et d’autonomie, dès leur plus jeune âge, et tout au long de la vie. »
En France, 2,4 milliards d’euros par an sont consacrés au don. Ce chiffre représente 10 % des foyers fiscaux. Si cette part a augmenté de plus de 7 % en un an, on constate que de moins en moins de personnes donnent. Face à un tel constat, le travail de sensibilisation au don garde tout son sens.

 

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