Tradition
Charles Radcliff, 5e comte de Derwentwater, National Library of Scotland, Wikimedia Commons

La plus ancienne patente de loge retrouvée

L’article « Franc-maçonnerie » de Jérôme Lalande dans l’Encyclopédie est considéré comme la première tentative d’histoire objective de l’Ordre en France. Or Lalande écrit : « Vers l’année 1725, mylord Dervent-Waters, le chevalier Maskelyne, M. D’Heguerty et quelques autres Anglois, établirent une loge à Paris… » 2025 marquerait donc le tricentenaire de l’apparition de la franc-maçonnerie en France. C’est l’occasion de se pencher sur les tout premiers documents connus sur les débuts des loges dans notre pays. Parmi ceux-ci, une pièce qui avait disparu… et qui, « après un long voyage », a regagné la Bibliothèque du Grand Orient de France, avec les fameuses « Archives russes », il y a quelques années. Il s’agit d’une copie ancienne de la patente de constitution de la quatrième loge parisienne, la Loge dite « de Bussy Aumont » constituée le 29 novembre 1736. Copie réalisée en 1766 par le secrétaire général de la première Grande Loge de France Louis-François Zambault.

Ce document un peu mythique, témoin des premiers usages de la toute jeune maçonnerie française restait en partie connu des spécialistes par la transcription qu’en avait publiée, en 1926, Adrien Juvanon dans son beau – et bien oublié — livre : Vers la lumière : quelques pages d’histoire maçonnique. Mais l’original avait disparu dans les tumultes de la Seconde Guerre mondiale. Son texte donne en quelques lignes beaucoup d’informations sur la première Maçonnerie française :
« En conséquence de la requeste présentée au Très Vénérable Grand Maître,

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