Tradition

La vie quotidienne des Maîtres Maçons

Blason de la Communauté des Maîtres Maçons de Lyon, vers 1760. Archives municipales de Lyon, © Photo P.M.

Les Archives municipales de Lyon conservent un beau dossier sur la Communauté des Maîtres Maçons de la ville au XVIIIe siècle . Bien sûr, on est là dans un domaine bien différent de celui de l’histoire de la franc-maçonnerie. Mais ces papiers témoignent de ce qu’était la vie des Maçons opératifs autrefois. Un quotidien qui n’avait sans doute guère changé depuis longtemps. Les usages lyonnais devaient d’ailleurs être assez proches des pratiques du métier un peu partout en Europe. Ces éléments peuvent-ils éclairer les sources lointaines de la franc-maçonnerie ? Peut-être. On verra que différents points ne sont pas sans écho symbolique dans notre imaginaire maçonnique d’aujourd’hui. Alors, cédons, sans état d’âme, à la fascination qu’exercent « les opératifs » sur le franc-maçon du XXIe siècle et plongeons-nous dans les archives des Maîtres Maçons de Lyon.

Notons d’abord que, d’après leur registre, il s’agit de la « Communauté des Maîtres Maçons, Plâtriers, Tailleurs de Pierre, Marbriers et paveurs. » Un intitulé qui rappellera aux érudits l’histoire du fameux système des « Opératifs » de Clement Stretton (voir Franc-Maçonnerie Magazine n° 28, p. 34-35). La Communauté est dirigée par quatre Maîtres-Gardes, dans les échanges courants, on les désigne comme les Gardes du métier. Ceux-ci sont nommés par deux, tous les deux ans, par les Consuls de Lyon — la municipalité — à partir d’une liste

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