Tradition

Nous devons la première cérémonie d’un Maître Maçon de la Marque à un officier affabulateur

« Lors d’un Chapitre de l’Arche Royale qui se tint à la taverne de George à Portsmouth le premier septembre dix-sept cent soixante-neuf = présents Thomas Dunckerley Ecuyer, William Cook « Z », Samuel Palmer « H », Thomas Scanville « J », Henry Dean, Philip Joyes et Thomas Webb. Le Grand Maître Provincial Thomas Dunckerley fournit la patente du Chapitre et après avoir reçu la Marque il fit les frères « Maçons de la Marque » et Maîtres de la Marque et chacun choisit sa Marque… » 

 

Ainsi sont les mots qui témoignent de la plus ancienne trace connue d’un avancement dans la maçonnerie de la Marque, et ce, dans les registres du Chapitre de l’Arc Royale dit « De l’amitié Numéro 257 » de Portsmouth. 
Sans trahir de secret, pour nos frères et sœurs qui l’ignoreraient, la Marque constitue l’un des « side degrees » ou grades (ou degrés) dits « complémentaires. La Marque étant le degré complémentaire du grade de Compagnon. Mais ce que l’on sait encore moins, c’est que Thomas Dunckerley, le frère qui conféra cette patente au Chapitre et qui permis cet avancement était certes un officier de marine, un franc-maçon, mais également un affabulateur connu pour son inventée (mais largement crue à l’époque) filiation illégitime avec le roi George II dans le but d’obtenir de hautes responsabilités (sans succès). Farouche ennemi de Laurence Dermott (des Anciens) il œuvra longtemps au développement de la structure administrative des Modernes ainsi qu’à leur implantation sur le Nouveau Monde, et tout particulièrement dans la région de Québec durant la guerre de 7 ans. Mais d’où Thomas Dunckerley obtint-il le grade de la Marque lui-même ? Eh bien ! La réponse restera toujours imprécise. Toutefois, pour Neville Barker Cryer, les grades d’Homme de la Marque et de Maître de la Marque furent transmis peu avant cette cérémonie, en 1769, probablement par des membres d’une loge militaire composée d’Irlandais et d’Ecossais. Mais ceci, évidemment, reste à démontrer. 

 

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