Une maçonnerie Pythagoricienne

 

A la fin du XVIIIe siècle, résidait à Douai un singulier dignitaire de la Mère Loge Écossaise du Contrat Social. Le Frère Joseph Grant était colonel au service du Roi de France mais aussi authentique baron de Blairfindie en Écosse. Le 25 mars 1784, il transmet au Frère Philippe Bommart les patentes, règlements et rituels de L’Académie des Sublimes Maîtres de l’Anneau Lumineux. Il lui en confère de plus les pouvoirs qu’il avait reçus… à Edimbourg en 1783. Du moins si l’on en croit Bommart, puisque le baron écossais meurt – opportunément ? – dans le mois qui suit. Tels sont en tout cas les titres sur lesquels repose ce curieux régime maçonnique.

 

Dans ses trois grades de Néophyte, de Myste et d’Epopte, l’Académie voulait faire revivre les initiations antiques. Elle ne serait ni la première… ni la dernière à mettre sous une forme maçonnique ce que Plutarque, Diodore de Sicile ou Apulé rapportent des cultes à mystère de l’Antiquité. Témoignages qui ont passionné tant de « Cherchants » depuis la Renaissance. Sous le patronage de Pythagore – un « Grand Initié » à qui les Constitutions d’Anderson attribuait déjà un rôle important ! – le récipiendaire se voit instruit des doctrines,

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