Le Chevalier de l’Aigle Noir : un haut grade magique au siècle des Lumières

 

Les trois grades d’Apprenti, Compagnon et Maître de la franc-maçonnerie spéculative moderne sont fixés à Londres peu avant 1730. Mais, jusqu’aux années 1750, de nombreux autres grades vont apparaître et susciter l’intérêt voire l’engouement des frères. Parfois, la création de ces « hauts grades » n’est d’ailleurs que la mise en forme maçonnique de l'enseignement et des pratiques de cercles initiatiques qui survivaient plus ou moins souterrainement depuis longtemps. C’est notamment le cas de l’un des plus énigmatiques d’entre eux : le Chevalier de l’Aigle Noir.

 

La redécouverte du néo-platonisme et la diffusion de la Kabbale dans les milieux chrétiens font de la Renaissance l’un des temps forts de l’ésotérisme en Europe. Marcile Ficin, Pic de la Mirandole, Giordano Bruno et bien d’autres encore développent une conception du monde qui met l’accent sur l’unité de la création, l’interdépendance entre ses multiples composantes et les liens entre les différents niveaux de l’Être. Pour la  philosophie « hermético-kabbalistique » de la Renaissance, il y a une continuité de l’univers, du visible à l’i

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