Être initié ou être un initié ?

 

Nous sommes souvent déçus, voire scandalisés par les comportements de notre famille, de nos amis, de nos collègues, des hommes en général. Leurs égoïsmes, leurs mesquineries, leurs machiavélismes nous semblent insupportables. Pire est encore notre révolte lorsqu’il s’agit d’initiés francs-maçons qui bafouent par leurs turpitudes notre idéal d’humanisme et de fraternité.

D’où nous vient cette exigence vertueuse ? Répond-elle à l’appel de valeurs humaines profondément ancrées en nous ou nous conforte-t-elle simplement dans l’idée extravagante que nous sommes de meilleurs initiés que tous les autres ?

 

Parfois, par fausse modestie ou sous couvert d’une sagesse et d’une philosophique compréhension, nous évoquons la pensée profane fataliste qu’il s’agit, après tout, d’un homme et que ses comportements douteux sont « bien humains ». Comme si l’humanité d’un être était liée à son animalité, pouvait excuser son animalité, comme si l’humanité d’un initié l’exonérait de l’effort de perfectionnement.

Le trouble est encore plus déstabilisant chez les profanes qui ne comprennent pas comment une personne  initiée, appartenant à un Ordre

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