Compagnonnage et franc-maçonnerie, quelle parenté ?

En tête des questions qui sont le plus souvent posées au sujet du compagnonnage, il y a celle de sa parenté avec la franc-maçonnerie. Pour les profanes, l’emploi d’un emblème identique – l’équerre et le compas entrecroisés – renforce l’idée, induite par le côté mystérieux et élitiste des deux organisations, qu’elles seraient en quelque sorte deux visages d’une même entité occulte. Pour les francs-maçons, il y a l’intime conviction qu’il existe une étroite parenté et qu’ils seraient cousins germains des Compagnons. Nombreux admettent même l’idée que la franc-maçonnerie a emprunté l’essentiel de ses grades bleus au compagnonnage… Le fait que depuis quelque temps des historiens de ces deux sociétés combattent cette idée perturbe quelque peu les esprits sans pour autant parvenir à faire table rase des idées reçues. Les francs-maçons restent fascinés par les descendants des bâtisseurs de cathédrales que seraient les Compagnons, héritage au demeurant évident pour l’esprit, mais qui reste à prouver sur le plan historique pour ce qui est des filiations initiatiques. Sans remonter jusqu’à ces temps anciens pour lesquels les archives manquent cruellement, qu’en est-il exactement de cette parenté entre compagnonnage et franc-maçonnerie ? Faisons le point sur quelques aspects de cette question complexe.

La double appartenance
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