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La femme, l’égale de l’homme et/ou la femme légale ?

Sous forme d’un billet d’humeur, qu’il me soit permis sur ce sujet d’apporter ma pierre en tant que femme, en tant que maçonne, en tant que linguiste également. Je n’ai aucun scoop sur le sujet, aucune information nouvelle à communiquer que vous ne connaissiez déjà, juste un regard un peu différent, un pas de côté par rapport à nos prêts-à-penser. Beaucoup de mots ont été prononcés récemment, beaucoup de mots ont été mis sur les maux des femmes. On a dit de la « parole des femmes » qu’elle s’était « libérée »… Dans le monde profane, pleuvaient des planches et des contre-planches, les tribunes succédaient aux tribunes, aux « #Balance ton porc » faisait écho, en plus soft (peut-être ?), les « #metoo ». La star Catherine Deneuve, au nom de cette même liberté dénonçait quant à elle cette « fièvre à envoyer les porcs à l’abattoir », puis s’excusait auprès des femmes violées, mais continuait à « défendre la liberté d’importuner indispensable à la liberté sexuelle »…

Posant clairement en exergue qu’il n’y a pas, comme d’aucunes le prétendent, de viol jouissif, je souhaiterais néanmoins tenter de tourner autour d’une certaine ambiguïté sémantique.

            « LES MOTS QUI VONT SURGIR SAVENT DE NOUS DES CHOSES QUE NOUS IGNORONS D’EUX », c’est René Char qui a proféré cette très pertinente sentence et, on le sait, le poète a toujours raison !

Ambiguïté sémantique donc : n’est-on pas sensé « respecter » une femme en ne « couchant » pas avec elle et « l’honorer » en « couchant Â

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