Culture
L’exploratrice Alexandra David-Néel. Maison Alexandra David-Néel. Dignes-Les-Bains

Alexandra David Néel : Une enfance en fugues majeures

L’après-midi touche à sa fin. Dans les allées du Bois de Vincennes à Paris une fillette échappe à la surveillance de sa nourrice. Au gendarme qui la retrouve de longues minutes plus tard, elle expliquera être partie simplement à la recherche de son arbre. Signe avant-coureur, cette première fugue inaugure la quête de liberté qui poussera Alexandre David Néel (1868-1969) à suivre, sa longue vie durant, les chemins les plus escarpés du globe.    

Après le décès de leur second enfant, les parents d’Alexandra décident de quitter la France pour s’établir à Bruxelles. Mais entre la pension calviniste et le couvent catholique qu’elle fréquente, la jeune fille vit loin de sa famille, ennuyeuse et sans amour. Dès lors, elle s’entoure de livres, principalement des récits de voyage, et fantasme devant les cartes colorées qui recouvrent les murs de sa chambre d’enfant.   
D’une précocité spirituelle et intellectuelle rare, Alexandra découvre lors de sa treizième année, l’enseignement de Bouddha

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