C’est en 2017, pour le n° 58 de Franc-maçonnerie magazine, que nous nous étions rapprochés de Bernard Vercruyce, ce peintre animalier, qui ne nous cachait pas son amour immodéré pour les chats. Depuis, ce sont Zébulon, Ziggy et Ulysse qui partagent, à Auvers-sur-Oise, son quotidien et celui de Catherine, son épouse, qui a su lui faire préférer la gent féline à la canine. C’est dans leur univers que nous nous plongeons aujourd’hui à la recherche entre autres des symboles disséminés par cet artiste franc-maçon du XXIe siècle.
Peintre autodidacte, Bernard Vercruyce est né à Reims dans une famille d’origine flamande. Dès son plus jeune âge, il s’initie à la peinture auprès de son grand-père, Camille Van Hyfte, peintre amateur, auquel il emprunte le matériel et aspire à en faire son métier. Pourtant, dès 14 ans, son rêve est interrompu par un père autoritaire et il se dirige aléatoirement vers un CAP de coiffure. Pas si mauvaise décision finalement, puisque cela occasionnera par la suite de belles rencontres. C’est en 1971 qu’il se met à peindre de façon régulière. Et là