Tradition vivace en franc-maçonnerie, la Saint-Jean d’été célèbre évidemment le solstice d’été, jour le plus long de l’année qui symbolise plus que tous les autres la lumière et la chaleur du soleil, cet astre sans qui la vie ne serait que noirceur et ténèbres. D’autres peuples et d’autres cultures la célèbrent aussi avec des rituels qui se ressemblent, car le feu en est toujours l’élément central, un feu qui est une ode à la joie, au partage, à l’amitié, à l’entraide, aux valeurs fondamentales de la vie, à la vie tout simplement.
Toutefois, si cette fête d’origine celtique est toujours fêtée chez les francs-maçons, elle a tout de même perdu un peu de son côté grandiose depuis le temps des druides et des bûchers dressés en place publique dans les villages. Elle s’est néanmoins pérennisée, car ce feu et cette chaleur sont là aussi pour célébrer les récoltes, la maturité des blés et des fruits, le grain qui a été semé au printemps et qui a germé, bref toute la fécondation de la nature qui permet à l’homme de se nourrir et donc de vivre. C’est d’ailleurs la raison pour