Focus

Être suprême… Grand Architecte… Et Dieu dans tout ça ?

Photo tirée de À la découverte des temples maçonniques de France de Ludovic Marcos et Ronan Loaëc, éditions Dervy 2017

Le Grand Architecte de l’Univers, figure incontournable pour les uns, spectre irrationnel ou encore simple figurant pour les autres, s’invite et préside au déroulement de la majorité des rites maçonniques de par le monde. Est-il juste une figure allégorique de plus que chacun est libre d’interpréter comme il l’entend ou bien le dieu révélé des religions monothéistes auquel chaque maçon « véritable » se devrait de croire ? Ou encore l’Être suprême de Rousseau et de Robespierre ? La ligne de démarcation entre ces modèles n’est pas que doctrinale. Elle est aussi géographique et tend à tracer un fossé quasi infranchissable entre la franc-maçonnerie du monde anglo-saxon, et celle qui prévaut dans la sphère d’influence de l’exception maçonnique française.

Après que Youri Gagarine est « monté au ciel » le 12 avril 1961, l’Union Soviétique, alors pays officiellement athée s’empressa de lancer une campagne de propagande appuyée par des affiches sur lesquelles un dessin montrait le cosmonaute flottant dans l’espace et déclarant « Dieu ? Non, je ne l’ai pas vu ».
Ce qui nous semble bien puéril ne l’était en fait pas tant que ça. Cela faisait des siècles que les chrétiens parlaient dans leur prière d’un « père qui est aux cieux » et celui qui aurait dit que le ciel était métaphorique eut encouru de

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