Société

La franc-maçonnerie sur l’Île Maurice Entre cosmopolitisme et recherche identitaire

Melvynn Boodoo

Forte d’une histoire qui remonte officiellement à 1778 avec la création de la première loge du Grand Orient de France à l’Isle de France, la franc-maçonnerie insulaire mauricienne s’est imposée, dès ses débuts, comme un laboratoire des idées et des pratiques souvent hors-normes. Elle a fonctionné tour à tour en parallèle aux obédiences européennes et en autarcie de par son éloignement géographique. N’ayant pas de peuples autochtones, les périodes de colonisation, française et britannique ont façonné aussi bien une société à part entière, qu’une maçonnerie cosmopolite et plurielle qui s’est développée au fil des siècles comme un des piliers de l’identité mauricienne. 

 

Dès les premières volontés de créer des loges à l’Isle de France, le manque de cadre structurel et l’absence de liens protocolaires avec une obédience référente furent problématiques. Outre les références à des loges non-officielles antérieures à 1778, L’Isle de France s’afficha sur la carte maçonnique avec l’installation par le Lieutenant de Vaisseau de la Marine royale française, Éléonore Jacques Marie Stanislas Perier de Salvert de sa première loge, La Triple Espérance, le 25 décembre 1778, sous l’égide du Grand Orient de France. MandatÃ

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