Tradition

Du noir au noir : les couleurs de la franc-maçonnerie

Maître et apprenti, temple de Rennes, site de la rue Thiers. Photo : Ronan Loaëc, tirée de À la découverte des temples maçonniques de France, textes Ludovic Marcos, éd. Dervy, 2017

Outils et symboles composent le riche univers de la franc-maçonnerie. Loin d’être accessoire, la couleur, que ce soit dans le rituel, les décors, ou dans le temple même revêt un sens. Exaltée par la lumière, que nous révèle-t-elle ?

Commençons par le commencement, c’est-à-dire par l’étymologie. Le mot français « couleur » provient du latin color, oris, m. dont le sens recouvre notre couleur, mais aussi le teint, et plus généralement l’aspect extérieur. Jusqu’ici, rien de remarquable, mais ce qui est plus surprenant c’est que l’étymologie du mot latin renvoie elle-même à deux notions qu’on peut considérer comme contradictoires. Qu’on en juge : color viendrait de celo, celare, cacher. D’après Meillet-Ernoux , la couleur sert de caractère distinctif ou est destinée à cac

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