Culture

Au fond des bois, une clairière…

Les cinq « Assiettes » rituelles charbonnières © Laurent Segalini

Les forêts ont toujours occupé une place vitale dans le monde. Durant des siècles, l’économie du bois a engendré des métiers ancestraux tels que les fendeurs, les charbonniers ou les forgerons avec leur savoir-faire et leurs secrets. Pour découvrir comment elle a évolué, une exposition « Initiations forestières — “Des Bons Cousins” aux Carbonari » est proposée au musée de la franc-maçonnerie (16, rue Cadet Paris 9e) jusqu’au 21 septembre 2025. Son commissaire, Laurent Segalini, conservateur des collections du musée, guide tous les « enfants égarés en forêt » en nous décryptant ses multiples aspects.

Vivre et travailler en forêt demandent une adaptation qui s’est concrétisée en une société de solidarité et d’entraide. Les fendeurs ou bûcherons préparaient les arbres pour les confier aux charbonniers qui, dans leur « meule », les transformaient en charbon de bois afin d’alimenter les forges. Ils débitaient aussi le tronc des chênes sous forme de douelles pour les tonneliers. Isolés dans la forêt, ils instituèrent des signes de reconnaissance et des rites. Sous une appellation commune aux fendeurs et aux charbonniers, ils s’appelaient « Bon Cousin

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