Tradition
Allégorie de l’accession de Louis-Philippe d’Orléans à la Grande Maîtrise du Grand Orient de France. MFM (Coll. GODF), photo P.M.

Le Grand Maître en majesté

À l’occasion de leur 250e anniversaire, le Musée de la franc-maçonnerie propose une exposition sur les événements maçonniques qui virent l’émergence du Grand Orient de France en 1773. À côté des documents classiques qui illustrent cette profonde réforme de la première Grande Loge de France conduite par les délégués des loges du printemps à l’automne 1773, le visiteur pourra aussi apprécier quelques pièces jusque-là inconnues et découvertes à l’occasion de la préparation de cette manifestation. Parmi celles-ci, une étonnante estampe allégorique célébrant l’installation du duc de Chartres comme Grand Maître. L’analyse de cette pièce est riche en enseignements pour l’historien.

La mort du comte de Clermont en 1771, Grand Maître depuis 1743, rendait nécessaire l’élection de son successeur. Elle fut saisie comme une opportunité par les Maçons qui déploraient les carences et l’effacement de la première Grande Loge de France et voulaient la réformer. Toute l’habileté du chef des réformateurs, le duc de Montmorency-Luxembourg, fut d’associer la réforme à l’élection d’un nouveau Grand Maître dont le rang considérable dans la France de Louis XV rendait toute contestation impossible : Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres

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